L'art qui donne vie à l'histoire...
L’escrime est un sport de combat. Il s’agit de l’art de toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant (estoc et taille) d’une arme blanche sur les parties valables sans être touché.
On utilise trois types d'armes : l’épée, le sabre et le fleuret. Les épreuves sont individuelles ou par équipes.
Les premiers signes d’escrime apparaissent en Égypte, bien avant les Jeux olympiques de la Grèce antique. Un bas-relief du temple de Médinet-About, datant de 1190 avant J.-C., décrit une compétition sportive organisée par Ramsès III. Les participants étaient protégés par des masques et des boucliers, et des échanges de coups étaient observés dans un cadre cérémoniel. Cette compétition, avec ses règles et son esprit, est l'un des premiers témoignages de ce qui pourrait être considéré comme une forme primitive d’escrime.
En Grèce, au VIe siècle avant J.-C., l'hoplomachie (combat à l'arme blanche) faisait partie des compétitions athlétiques des Jeux Olympiques. Ces combats étaient non seulement un moyen de préparer les jeunes Grecs à la guerre, mais aussi une forme d’éducation physique et mentale. À cette époque, l’escrime se pratiquait dans un cadre solennel et honorifique, avec des athlètes libres et sans reproche, formés à défendre leur honneur.
Les Romains perfectionnèrent l’art de l’escrime en l’intégrant à l'entraînement militaire. L'enseignement de l’escrime dans les camps romains visait à combiner courage et technique. L’escrime romaine se pratiquait avec un glaive et un bouclier, et des maîtres d’armes enseignaient des techniques de défense et d’attaque. Cette période marqua un tournant, la discipline devenant à la fois un art martial et une science du combat.
Au Moyen Âge, l’escrime de pointe fut reléguée par la guerre de masses et l’utilisation de grandes armes. Cependant, avec la chute des armures médiévales au XVIe siècle, l’escrime renaît sous une forme plus technique et stylisée. L’épée devient un accessoire de mode à la cour, et les maîtres italiens et espagnols influencent l’escrime en France. L’utilisation de l’épée à une main se généralise, et les techniques de pointe deviennent essentielles dans les duels et compétitions de l'époque.
Le XIXe siècle marque une transition décisive avec l’adoption du fleuret court et la création d'un code de règles plus strictes. L'escrime devient de plus en plus codifiée, et la protection des pratiquants se renforce avec l'introduction de masques et d’équipements spécialisés. Le sport d’escrime prend forme, et les compétitions de haut niveau émergent.
L'escrime se transforme en un véritable sport de compétition, avec la création de championnats mondiaux et l’inclusion des armes (fleuret, sabre, épée) aux Jeux Olympiques modernes. L’introduction de la technologie, notamment le système de détection électronique des touches, améliore la précision des compétitions. L’escrime continue d'évoluer tout en conservant son esprit d'art noble et de courtoisie.
Deux adversaires s’affrontent pour marquer des points en touchant les surfaces valables. Pour gagner, il faut toucher 15 fois l'adversaire. Si à la fin du jeu, aucun des 2 joueurs n'a touché 15 fois son adversaire, c'est le score le plus élevé qui l'emporte pour les combats individuels. Pour les équipes, c'est le premier à 45 en 9 combats.
Au début du combat, l'arbitre annonce "En garde !", et le combat commence quand il dit "Halte!". Lorsque le joueur touche son adversaire, le combat est interrompu et l'arbitre annonce le joueur qui marque le point.
Il y a aussi des cartons : le carton jaune entraîne un avertissement, le carton rouge une pénalité et le carton noir une disqualification (ex. Triche ou refus de saluer).
Les tireurs sont assis dans des fauteuils fixés sur un support. La distance fixe, déterminée par le plus court bras. Pour gagner, il faut toucher 5 fois en phase qualificative et 15 fois en phase finale. Par équipes, il faut au moins un membre en classe B, le match est en 45 touches.
Le temps est limité pour chaque assaut. En cas d'égalité, un tirage au sort décide du vainqueur. Si aucune touche n'est marquée en prolongation. Les handicaps concernés sont les Orthopédiques, la paraplégie, la tétraplégie, la hémiplégie, la paralysie cérébrale, ou un handicap neurologique.
Il existe 2 catégories :
Catégorie A : Handicap touchant au moins un membre inférieur.
Catégorie B : Absence de mobilité volontaire du tronc.
Piste :
14 m de long, 1,5 m de large, avec lignes de mise en garde, d’avertissement, et une zone de sécurité.
Tenue :
Veste, sous-cuirasse, masque, gant, pantalon, et chaussures spécifiques.
Armes :
Connectées à un système électronique par un fil.
Les JO sont une occasion unique pour l'escrime d'attirer un large public mondial, notamment grâce aux retransmissions télévisées et aux plateformes numériques.
L’exposition médiatique pendant les JO motive souvent les jeunes à s’inscrire dans des clubs locaux. En France, par exemple, les JO contribuent régulièrement à une augmentation des licenciés.
